Biodéchets : quoi de neuf au 1er janvier ?

Près de 30 % de nos ordures ménagères sont composées de déchets organiques. Des déchets qui pourraient, pourtant, être valorisés. En effet, nos épluchures, restes de repas, café, petits végétaux… ont la fascinante capacité de se décomposer et de devenir le meilleur allié du jardinier. Trier ses biodéchets offre donc l’opportunité de baisser le poids de nos poubelles d’un tiers et ainsi d’éviter un traitement inutilement énergivore et émetteur de gaz à effets de serre. Mais ce geste permet également de rendre un grand service à la nature en fabriquant, sans effort, un engrais favorable aux plantes et à la biodiversité des sols : le compost.

Généralisation du tri à la source

A compter du 1er janvier 2024, le tri à la source des biodéchets doit se généraliser sur le territoire de l’agglomération auprès des particuliers et des professionnels. Cependant, pour les particuliers, ce nouveau geste de tri ne sera pas accompagné de la mise à disposition d’un nouveau bac ni d’une collecte généralisée comme il en existe pour les déchets ménagers ou les déchets recyclables. Ce geste de tri se fera via des composteurs, individuels pour les maisons avec jardins ou partagés pour les collectifs. En milieu urbain, l’agglomération a choisi le déploiement de points d’apport volontaire.

L’agglomération incite au tri des biodéchets depuis plus de 10 ans par la mise à disposition gratuite de composteurs individuels auprès des habitants. Aujourd’hui, ce sont près de 30 000 composteurs individuels qui ont été distribués et plus d’une centaine d’immeubles sont dotés de composteurs partagés. Environ 65 000 habitants sont donc aujourd’hui dotés d’un outil pour trier leurs biodéchets.

3 dispositifs selon le type de logement

Pour permettre ce tri sur toute l’agglomération, selon le type de logement, 3 dispositifs ont été retenus :

Le premier est le compostage individuel. Dans la continuité de son action, l’intercommunalité poursuit la mise à disposition de composteurs pour les usagers en maison individuelle. Ce déploiement s’accélère avec un nombre de composteurs distribués multiplié par 4 en 2023, plus de 3 000, et un objectif de 5 000 par an sur une période de 4 ans à partir de 2024. A terme, ce sont plus de 50 000 composteurs qui seront mis à disposition.

Pour les immeubles avec espaces verts, des composteurs collectifs sont proposés pour une gestion in situ des biodéchets.

Enfin, pour les quartiers densifiés et les centres villes, des points d’apport volontaire seront disposés sur l’espace publics. Ces points seront constitués de composteurs grutables ou de bacs disposés à l’intérieur d’abri-bacs. Les habitants qui habitent dans ces quartiers pourront y déposer leurs biodéchets, principalement des déchets de cuisine, légumes ou fruits. Pour ce dernier dispositif, une expérimentation est en cours depuis octobre 2023 pour tester différentes formes de matériels afin de déterminer le matériel le plus approprié pour une gestion efficace et durable.

Engagée dans une politique de réduction efficace des déchets, l’agglomération a aussi fait le choix de renforcer les équipes de la direction Prévention et Gestion des Déchets, avec des ambassadeurs qui iront auprès de la population pour sensibiliser et expliquer ces nouveaux modes de gestion des biodéchets.

 

|21.12.2023|